mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

jeudi, août 31, 2006

Une bouteille dans le sable

Pour la semaine en cours Coïtus Impromptus avait proposé le thème "une bouteille dans le sable". Tomi y a participé sous son identité masculine et Mariel reprend le texte adapté à son identité de femme...


Rien ne saurait mourir sans laisser une trace
Les souvenirs ardents de ton séjour ici
Resteront pour toujours à leur meilleure place
Et malgré ton départ apaiseront ma vie.

Je parlerai encore de la plage au soleil
Des vagues argentées, du sable, des embruns
Je reprendrai souvent la divine bouteille
Que j'avais repêchée flottant vers mon destin.

Je garderai en moi, au-delà du langage,
Venu de par la mer ton sourire charmeur ,
Tes mots si bien écrits relayant le message
D'un homme désorienté en quête de douceur.

Lorsque je serai vieille, que tu seras aïeul
Nous pourrons raconter à nos petits-enfants
Sautant sur nos genoux à l’ombre d’un tilleul
Combien nous nous aimions juste l'instant d'un temps...


Une nouvelle fiction bien sûr pour les besoins de l'atelier.
Le soleil semble revenir, il va faire beau aujourd'hui, je souhaite que votre journée le soit également.

mercredi, août 30, 2006

Dans un simple rai de lumière,
Je glane, entre quatre solives,
Evasive,
La matière
Qui se prend à son propre appât,
Non pas comme un fétiche indu,
Inconnu,
Un gala !
Un vrai festin d’étreintes bleues,
Volutes au creux de l’ombre grasse,
Trop voraces.
Placides
Rêves qui rêvent sans souci,
Sans orgueil et sans lasssitude,
Plénitude
De la vie...


Que les passants d'ici aient une belle journée, je la passe pour ma part avec mes p'tits loups.

mardi, août 29, 2006

Histoire courte (11)


J’ai vu se déplacer un rideau en percale,
S’entr’ouvrir la fenêtre au quatrième étage,
Et dans son embrasure, là, à la verticale
Un homme qui criait “Je suis vert-gris de rage,
On a tiré sur moi, on a pulvérisé
Le lustre du salon et mes roses en plastique,
La statue de Staline, et l’on m’a fait louper
L’essai que je faisais pour détruire une tique”

J’étais très étonnée de voir l’énergumène
S’ébattre et battre l’air alors qu’à mon avis
Il aurait dû d’abord citer le phénomène
A la maréchaussée, mais bien mal m’en a pris.
Après être montée jusque devant sa porte
Pour m’assurer surtout qu’il n’était pas blessé,
Je me suis retrouvée devant une cohorte
De voisins excédés qui voulaient l’apaiser.

“Personne n’a tiré” me dit un riverain
“Monsieur Christian s’amuse à jouer au martyr,
Il ameute la foule presque chaque matin,
En pensant gentiment pouvoir la divertir.
De ses nombreux séjours au pavillon Bresson
Il ne retire rien que quelques accalmies,
Encore ne faut-il pas qu'il boive le bib'ron
Anisé qu'il prépare à l'armoise pourrie."

Coïncidences bizarres ou imagination ?
Pourquoi faut-il toujours que je sois le témoin
D’histoires peu banales où les complications
Sont mines de récits de sagouins mal en point...


Ceci n'est bien sûr que le fruit de mon imagination et les sagouins mal en point feraient plutôt l'objet de ma compassion et d'une tentative de réconfort ou de soutien...

Que cette nouvelle journée vous soit agréable !

lundi, août 28, 2006

Y croire encore !

Piétiner la mémoire à grandes enjambées,
Fouler le sol amer d'autres sombres journées,
Marquer le pas, taper du pied,
Froisser la nuit .... brûlez papiers !

Embrasez-vous textes maudits, consumez-vous !
Rouges flambées de mots, crises de vieux chiffons,
Cinglants relents nauséabonds,
Rompre ce triste garde-à-vous.

Reprendre le chemin des mots et mélodies,
Sans plus de mascarade à goût mélancolie,
Redonner vie à mes chansons,
Et croire encore à des moissons.

Panteler de parfums, m'ébrouer dans les roses,
Que le péril qui fut me rende bien moins sage
Et que ces contre-chants à l’allure narcose
Deviennent alléluia regonflant mon corsage.


Que ce début de semaine vous soit à tous agréable (même si pour certain(e)s c'est la rentrée hé hé !)

dimanche, août 27, 2006

Lipogramme

Cette semaine là, je crois que c'était fin avril, le défi était de faire un texte sans "e".
On appelle cela un lipogramme et Georges Perec en a été un des spécialistes dans son livre "la disparition". Mais un lipogramme est tout texte en vers ou en prose dans lequel l'auteur s'impose de ne pas faire figurer une ou même plusieurs lettres déterminées...

Plusieurs ? hummmm ! ça n'a déjà pas été facile avec une seule, mais Tomi l'a tenté


Au QG du gang un colossal tohu-bohu mit dans un inconfort ingrat Al Pacini.

Yang, Chinois par sa maman, grand manitou par son papa, magistral patron au gabarit puissant, d'un format hors du commun, apostropha, furibond, son copain d'un cinglant "bravo, trois fois bravo".

"un gros gain à saisir, un contrat canon, mirobolant, un assassinat hors pair... il a fallu l'avorton du jour pour un fiasco aussi important.

Chon, Obni, Sasquatch Urbain, Tubuai, plus la nana du clan* vont nous ... pffffffff !
Pas malin ton four, tu as fait mat, toujours aussi nain, voyou obscur !
Ils vont avoir soupçon d'un complot ... alors quoi ? y a pas photo, plus un rond !

Va, va, va ! vamos a la playa, un pompon blanc sur ton front, basta ! Suis trop bon moi, va fuis ! Ignorant !

Tu as tout faux, tu as bu du formol ? Tu t'y croyais avant d'aboutir ? Si t'avais mis ton lorgnon t'aurais vu qu'il s'agissait du A . Idiot ! avoir occis l'A alors qu'on touchait l'.. (chuttttt) au giron du rang. Un gâchis sans nom !

Pavillon bas, jamais plus nous n'aurons un contrat aussi tordant ! Al, tu as conduit mon gang à la disparition, snif, snif ! "


* les administrateurs de Coïtus Impromptus

Bon dimanche à tous, qu'il soit moins pluvieux que le mien !

samedi, août 26, 2006

les lumières dans la plaine

ce titre avait fait l'objet du sujet, début juin, pour un atelier d'écriture, Coïtus impromptus... Je l'avais imaginé sous la plume d'un homme. Il m'arrive parfois de m'y essayer...

Je vous le propose aujourd'hui en attendant ma capacité d'écrire du nouveau ou de retrouver des textes que j'avais préparés.

Bonne lecture et que le week-end vous soit agréable.

En volubile épistolaire j'étais venu vous rencontrer, espérant que dans votre sphère je puisse enfin raccommoder ces troubles et ces humeurs émues collant à ma peau, à mon coeur, à mon esprit, à mes sueurs, rempailler ces désarrois coulant dans mes veines, colmater ces transes perforant mes tripes dans une cacophonie funeste.

Si je ne me sens sûr (et encore !) que des mots écrits, je censure tous mes mots dits, maudits mots dits, paroles de bègue !

Basil le play-boy ! M'a-t-on dénommé dans votre pays, c'est hilarant pour qui sait, mais personne n'a su et tout est à votre décharge, sauf que... vous me traitiez d'illettré. Si je ne parle pas comme vous, je sais lire et écrire, dans ma tête au moins, aussi couramment que vous.

Basil le séducteur ! C'est d'un comique ! Seules des suspicions cloniques alimentaient vos commentaires messieurs, là-bas dans votre salon plume/lecture dernier cri, dernier chic. Par contre mesdames, je ne nous remercierai jamais assez de m'avoir souri.

Où donc était le mystère ? De vous avoir confié que j'étais paysan a dù vous troubler. Mais encore là je vous concède des circonstances atténuantes... Un nouveau qui écrit à peu près bien ou au moins aussi bien que vous, ne peut pas être paysan.... Mais qui donc était ce clown cloné ? Vous n'aimiez de toutes manières que très peu les nouveaux !

J'étais Basil, c'était mon pseudo, à partir de tout à l'heure je ne serai plus que JM le paysan, le bouseux, le vilain, bègue de surcroît.

Lorsque depuis la colline qui m'accueille je verrai se marier les étincelles du dernier soleil aux ombres sobres du crépuscule, je reprendrai le plaisir que j'avais perdu en venant vous retrouver sur la toile, contempler les lumières dans la plaine.


jeudi, août 24, 2006

Mes voyages en douce... et douce compagnie

Le bois de mes volets a une découpe étrange,
L'aube naissante y plante ses fragiles rayons.
Morphée encore présent me tient par les phalanges.
Nous reposons repus par notre amphitryon.

Si le soleil veut bien entrer par cette découpe
Il veloute mon mur de dessins peu communs,
Avion, p'tit train, camion et même des chaloupes,
Et nous voilà partis vers des pays lointains.

Nous voyageons tous deux, sans malle ni bagage,
De ces neiges tranquilles aux plaines écarlates,
Du Kilimandjaro ridé de blancs nuages,
Aux océans immenses infestés de pirates.

Les vents échevelés de la Terre Adélie
Nous propulsent sans peine vers d'autres paysages,
Où d'oranges orages en belle Andalousie
Eclairent notre route vers l'ancienne Carthage.

Et c'est sans tintamarre que nous atterrissons
Sur la lagune verte que je connais déjà,
Sérénissime je t'aime, sans rime ni raison,
C'est là que j'ai connu le beau Casanova.

Et chaque aurore chante un air que j'aime bien
Pour peu que le soleil pénètre dans la fente
De mon volet en bois, mystérieux gardien
De mes voyages en douce...ô douce en est l'attente.



Que les passants d'ici aient une belle journée de voyage, de rêve, de sérénité et de bien d'autres douceurs

mardi, août 22, 2006

en attendant que mon fils m'aide à récupérer ce qui peut l'être, je vous propose quelques reprises, pour faire acte de présence et prendre le temps de vous rendre visite...
Que la journée vous soit douce !



Je prends appui sur l’arc-en-ciel
Pour épouser le maintenant,
Ne plus vivre que l’essentiel
Et jeter les soucis au vent.

Un tatouage d’allégresse
Pique ma peau obstinément,
Je vais, je viens à ces kermesses
Où les flonflons sont clé des champs.

J’ai dit adieux aux liturgies,
Aux paters et autre oraison,
Je me coule et me réfugie
Dans d’insolentes déraisons.

Le rêve court sous mes paupières,
Flotte léger et hors du temps,
Je lui donne comme équipière
La poésie d’ici, d’antan...

samedi, août 19, 2006

Revenir

revenir en douceur, tranquillement, et parler de ce qui me tient le plus à coeur, mes enfants...

C'était il y a longtemps, mais c'est une histoire de toujours


C’était l’aube du monde
D’un monde qui n’était qu’à moi...
La moelleuse musique
Au fond de ma mémoire
Joue encore à la ronde,
Sur la gamme de mes émois,
Des ariettes magiques,
C’était vous, et vous étiez trois...
Tout étonnée de mon pouvoir,
D’avoir su,
D’avoir pu
Vous avoir...


... Et ces aurores conquérantes
Vous les avez connues un jour,
L’âme en remous,
Dans un corps qui enfante
... Et vous avez refait ce monde
Qui n’était plus qu’à vous,
Pour continuer la ronde
Et me donner encore
De nouvelles amours.



Bon week-end aux passants d'ici, que le temps vous soit favorable et que votre soleil brille autant qu'il luit ici.

vendredi, août 18, 2006

il est arrivé



mon nouveau Mac, prénom I (comme Icare ?), le temps de le connaître un peu mieux, d'y retrouver des repères, surtout d'y intégrer mes anciennes données et je serai présente plus souvent...
Je vous remercie pour vos nombreux messages et souhaite que votre journée soit douce

vendredi, août 11, 2006

adieu mon Mac

mon beau Combo a rendu l'âme mercredi, sans prévenir, irrémédiablement... Ingrate, je l'ai déjà remplacé, mais ne suis pas encore livrée,ce sera pour la semaine prochaine. Je me suis mêlée à la foule d'un cyber café pour vous en informer (en confirmation du commentaire de double je) et pour vous saluer.
Bonne journée

mercredi, août 09, 2006

encore les vacances

Après l’Hérault et Valras, ce fut Marseille, une destination connue de moi depuis 3 ans bientôt grâce à Muse et aux amis provençaux que je m’y étais faits grâce au net...
10 jours à découvrir encore la région et son charme, avec une très agréable escapade à Avignon, et deux soirées extrêmement plaisantes où j’ai ri, ri, et ri encore... de vraies vacances en somme... merci à mes hôtes.

















Les photos dans l'ordre :
la calanque de Callelonge - encore Callelonge et un peu d’humour - une escale aux Iles du Frioul - après être un arrêt au château d’If - avoir flashé sur cette Pieta espagnole du 14ème siècle au musée Calvet à Avignon -
après avoir traversé cette grande salle que Brigetoun connaît bien -
revenir flâner à Marseille et notamment déambuler sur le marché aux fleurs -
et bien sûr tremper ses pieds dans la grande bleue, cheveux au mistral, gagnant à tous les coups...

Que la journée vous soit belle et douce

mardi, août 08, 2006

Larmes

D’aucuns trouveront mon texte coquin, ne leur en déplaise, il n’est qu’un souvenir et peut-être un avenir, et je l’assume quitte à choquer... j’avais besoin de l’écrire et j’ai décidé il y a quelque temps déjà de suivre mes envies, hé hé !!!!


Elle coule, elle effleure,
Se faufile en filant
Dans le creux alluvion
Entre narine et lèvres
Cette petite larme
Qui glisse sans vacarme
Vers ma gorge nacrée
En réveillant ta fièvre.

Assoiffé tu la bois
Elle est seule et unique,
Tu cherches la seconde
A l'orée de mes cils,
Je te souris, coquine
D'un petit air mystique
Jouant innocemment
A te rendre indocile.

Au Bois Dormant le Prince
A réveillé sa douce,
Tu es à mon chevet
Comme il l'était au sien,
Tu cueilles cette larme,
Je viens à ta rescousse,
L'autre coule déjà
Jusqu'au creux de mes reins.

Que cette humeur liquide
S'échappe un peu encore
De mes yeux bleu de ciel
Et se love en ce lieu,
A cet endroit de miel
Où enfin tu picores
Sans aucune réserve
Le fluide délicieux.




bonne journée à tous les passants d'ici

lundi, août 07, 2006

Me revoilà, le corps gorgé de soleil et de chaleur, l’âme sereine et avec le plaisir de revenir vous rendre visite.

Remercier Muse de m’avoir accueillie et Brigetoun d’avoir consenti à me rencontrer (avec Muse) et quelques photos, en vrac...

Pour commencer un séjour dans l’Hérault, entourée de deux petits loups et de leurs parents, une chaleur caniculaire, mais tant de lumière dans leurs yeux, dans les miens, tant de rires à partager, de jeux à imaginer, de sable à fouler et à rincer ensuite, tant et tant...



de rose, de vert de bleu



de palmiers



de pommes de pin

Que la journée vous soit douce et que les vacanciers profitent au mieux de leurs instants de détente.

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