mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

samedi, octobre 28, 2006

A bientôt !

Superbe journée d'automne hier et avant-hier. De quoi flâner et s'aérer au mieux. Pour moi d'autant plus qu'en compagnie d'Isaac. Simplement quelques photos, rien de mieux pour traduire mon bonheur d'être avec ce petit loup qui sait si bien dire : "mamy ze t'aime"



du soleil dans les feuilles du parc



du monde sur le gazon, puisque c'est permis !



Isaac sur un cheval de bois, après avoir fait un tour sur la moto et avant de piloter un avion



et le même petit loup à s'amuser pendant plus d'une heure à se balancer, à caracoler de toboggan en barres parallèles et autres divertissements que l'on peut trouver dans un parc !

Que votre week-end soit des plus réussis à tous points de vue.
Je pars, et je reviendrai vous lire dans quelques jours... à bientôt ! En attendant ces quelques fleurs de saison qui font les beaux jours actuels de ma ville et que je vous propose


jeudi, octobre 26, 2006

Elle avait pris le temps de joindre à la parole
Un geste sidéral qui avait sidéré
L’homme de l’art venu réparer sa chignole
Qu’un ami inconscient lui avait concassée.

A l’écouter déjà il fallait s’accrocher
Garder tout son aplomb, ne pas perdre patience
Quant à la voir bouger, il fallait s’arrimer,
Et ne pas s’émouvoir devant tant d’inconscience.

Katia avait le don de donner le tournis
Dans son cercle d’amis on lui avait donné
Un surnom sur mesure... ah ! il était gentil
C’était Miss Kat à strophes ou Kat l’azur volté.

Quand à l’instant fatal de trouver l’âme soeur
Notre copine fit un pas de deux raté
Elle ne s’en tira qu’en humant les odeurs
Du Marais Poitevin où ell’ s’est réfugiée.

Le séisme passé, Katia est revenue
En tirant conclusion de cette tragédie,
Elle parle un peu moins, ne bouge presque plus,
Nous l’appelons depuis Mam’zel Katy mini.




et ce clin d'oeil à tous les passants pour le sourire qu'ils me laisseront (peut-être)!

Je file chercher mon p'tit loup, ne m'en veuillez pas de ne pas venir vous rendre visite, il est urgent que je m'en aille, je ne viendrai pas plus demain car il sera avec moi jusqu'au soir... à samedi donc et bonne journée à tous !

mercredi, octobre 25, 2006

Ils se disent majeurs, adultes et vaccinés
Se prennent pour des forts capables d’analyses,
Quand il s’agit d’aimer, d’amour ou d’amitié,
Leur évidence meurt, le vrai les paralyse.

Ils ont grandi trop vite, à l’ombre du réel
Avec mille rancœurs et tant d’incertitudes,
Ils avancent à tâtons, logent dans des tunnels,
Mangent leur quotidien poivré de solitude.

Ils amplifient les sons de leurs cris de colère,
Croyant que tout est dû, clamant leur aversion
Aux nantis dont les baux toujours se régénèrent,
A l’odeur de la terre appelée affection.

J’ai voulu les aider à peindre leur douleur,
A teinter de ce vert pérenne des cyprès
Leur vie de mal-aimés, à démurer leur cœur...
Reste ce gris morose, couleur de l’à-peu-près !


Bonne journée à vous qui passerez !

mardi, octobre 24, 2006

En souvenir de Jack

en souvenir de ce poète lunaire dont parlait Muse
dans ce texte là , un poète attendrissant que j'ai connu également, et qui est heureux maintenant ... ce ne sont que quelques mots qu'une époque plus douloureuse pour lui m'avait inspirés... A toi mon Jack ! et cela n'est qu'une fiction partielle, sa famille l'entoure très bien !

Errant dans une aube de lune,
Il apostrophait les étoiles,
Il mettait du vent dans la voile
De son infortune,
De ses nuits peuplées de misère,
Et vivait sa vie douce-amère
Dans un rayon de fiel.
Aux portes de sa hantise
Il espérait l’éternité,
Ou du moins la Terre Promise,
Sans être jugé,
Ni par ses pairs, ni par sa mère,
Ni par cette famille austère....
Et implorait le ciel.

C’est son enfance inachevée,
Peuplée de songes sans frontière
Qui alerta la voie lactée.....
Elle fit un signe à Saint-Pierre,
Qui l’appela au Paradis.
Le petit homme, serein depuis,
Ecrit, écrit, écrit,
Avec des crayons de soleil.






Bonne journée à vous !

lundi, octobre 23, 2006

Fulgurances

De mille fulgurances
Et d'un cri de lumière
J'ai cueilli radieuse,
L'enchantement.




Que votre début de semaine soit aussi beau que l'a été mon week-end !

vendredi, octobre 20, 2006

Impressions sur un tableau

Le vieux parquet

Par combien de semelles
A-t-il été râpé,
Combien a-t-il veillé
De tignasses rebelles,
Ou encore écouté
De gosiers éraillés,
Que d'amertume aride
L'a ainsi patiné,
Combien de rires clairs
L'ont-ils rendu serein ?

Ils n'iront plus au bois
La demeure est fermée,
Ils ne reviendront pas
Leur place est à côté,
Parfois leur âme vogue
Au fond de la chapelle.
L'éternité a-t-elle
Un semblant d'épilogue ?




Vilhelm Hammershøi
Portes blanches, portes ouvertes 1905
Huile sur toile
Davids Samling. Kopenhagen

Je souhaite un excellent week-end à tous les passants . Je serai absente jusqu'à lundi et reviendrai vous rendre visite ce jour là.

jeudi, octobre 19, 2006

Combien a-t-il fallu
De hasards étoilés
Que l'on pourrait écrire
Destin ou Providence
Qu'en lents frémissements,
Qu'en remous frissonnants ,
En dépit de mes sens,
Contre vents et délires,
Malgré ma volonté,
Sont nés pour mon salut.





Les Parques, divinités maîtresses du sort des hommes, représentation par John Strudwick Peintre anglais 1849-1937

belle journée à vous qui passez !

mercredi, octobre 18, 2006

Les noms que j'ai donnés
A tous les désarrois,
Aux étoffes froissées,
Aux murmures des murs,
Etaient sincérité
Pour qui s'en souviendra,
Pour qui a oublié
Fantaisie ciselée.

Les noms que j'ai donnés
A toutes les détresses,
Aux mèches endiablées,
Aux cabales bancales,
N'étaient que néant blanc
D'une caresse escale
Que toute ma tendresse
N'a pas su protéger.

Un air sur quatre notes
Si, do, si, ré, bleuté,
Un rire, une risée
Pour un tango qui tangue
D'ironie sans merci,
De dérision qui flotte.
............
Pour cause de survie
Défense de pleurer ...



peinture de Neima, empruntée sur le net:
à cette adresse

Que votre journée soit belle.

mardi, octobre 17, 2006

Le vent


Avec le vent qui joue et la pluie qui fredonne,
Avec le vent qui erre au giron des ramures
Et le vent qui s’amuse à des volées friponnes
Apparaissent les jours enrobés de murmures.

Lorsque le vent délire en folles sarabandes
Et que sa chevauchée décoiffe insolemment
Le soleil attristé remet sa houppelande
Pour rester malgré lui un astre rayonnant.

Lorsque le vent enlace en mouvance timide,
Fourbu un court moment d’avoir été gaillard,
Les nymphes, les naïades et les chastes sylphides,
Il reprend son élan et devient pleurnichard.

Parfois le vent s’endort, oublie ses farandoles,
Il ne butine plus, quitte le maraudeur,
Il s’appelle soit Njord, Amon, Vâyu, Eole,
Et comme un nouveau-né, a besoin de chaleur.




Eole : marbre ancien

une belle journée d'automne, sans trop de vent, à vous qui passez...

lundi, octobre 16, 2006

mon amie Holly
la talentueuse, la généreuse (et dire qu'elle se prétend égoïste !)... m'a sollicitée pour répondre à ce questionnaire qui me surprend en pleine insomnie alors que les enfants sages dorment profondément ! dans la nuit de samedi à dimanche... Comment lui résister ?

1)Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :

à ma gauche ou à ma droite ou devant moi ? J'hésite sans savoir lequel ce sera et comme je le fis petite fille : plouf, plouf, plouf : ce sera toi. Et ce fut "les explorateurs solitaires du XXème siècle"

<< Ce géant bourru fut un grand poète parce qu'il aimait les Hommes, en dépit de tout, avec son optimisme tragique >>
Dois-je préciser le sujet de ce livre ? là, pour cette phrase, l'auteur (Jean Orizet)parlait de René Char...

2)Sans vérifier, quelle heure est-il ?

4h45

3) Vérifiez !

5h09

Tiens ! le temps passerait-il plus rapidement la nuit que le jour ? impression bizarre de n'être réveillée que depuis peu alors qu'il était péniblement 4 h


4)Que portez-vous ?

en pleine nuit ? que l'on s'amuse dans les chaumières à savoir que cette nuit ce fut un pyjama rouge grenat en satin... je ne porte jamais de rouge sauf la nuit, va savoir pourquoi !

5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?

Comment j'allais débloquer la page du JIACO de Holly pour relire ce qu'elle avait répondu à la sollicitation de Gaëlle, victorieusement j'y suis parvenue, mais je ne sais plus, déjà, comment ! ou alors le bug s'est résolu tout seul, et je me suis encore donné l'illusion d'avoir su faire -:)

6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?

Rien, rien, rien, (rappelez-vous de quand j'écris !) et à peine mon iMac si silencieux et discret !

7) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu'avez-vous fait ?

J'ai emmené mon Gilles au Salon de thé de mes samedis midi, un petit plat léger, très léger, nous y avons retrouvé, comme je le fais (en général seule) tous les samedis, Sabine et Pierre, Maora, Valérie et David, un instant de convivialité hebdomadaire

8)Avez-vous rêvé cette nuit ?

Non, mais elle n'est pas terminée, je compte bien me lover encore dans les bras de Morphée...

9) Quand avez-vous ri la dernière fois?

Je ris toujours, ou du moins je souris, la dernière fois : avant de m'endormir hier soir (samedi) vers 22 heures, au téléphone !


10) Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?

Il s'agit de ma chambre qui me sert également de bureau, oui ! il faut aménager son espace lorsque l'on niche dans le petit home que j'ai !

- au-dessus de mon lit Un grand portrait de ma maman, de mon papa, ainsi que la canne de tambour-major de mon papa lorsque gymnaste et batteur, il menait les défilés de son club...
- dans la niche à côté de mon lit, les photos de mes enfants, de mes petits loups... - sur ma gauche, un dessin de ma nièce MO, une véritable artiste
à ma droite, un miroir, pièce unique, offert par mes enfants




11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?

La maison de leurs rêves à chacun de mes enfants pour leur quotidien, la même pour leurs vacances , et là, honnêtement, comme je ne joue jamais, j'arrête de rêver !

12)Quel est le dernier film que vous ayez vu ?

Au courant de la semaine, en DVD : Un film de début 90 que je n'avais jamais vu mais dont je connais le livre (Paul Bowles) qui y a donné lieu et que j'avais lu bien avant : "Un thé au Sahara". Bertolucci dans toute sa splendeur !




13)Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?

pas encore, mais rappelez-vous : ma journée n'est pas entamée !

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?

Je crois bien qu'il s'agit du 4ème auquel je réponds depuis que je fréquente la blogosphère. Je me soumets de bonne grâce aux sollicitations,(plus particulièrement à celle-là ) Il paraît simple, et pourtant à lire les textes des personnes m'ayant précédée, j'ai l'impression de ne pas savoir y faire ...

15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :

tout a été dévoilé sous le 4)

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?

Il est bien trop tard dans ma vie pour jouer à ce jeu auquel je m'adonnais adolescente ! J'en ai eu deux, et leur prénom jalonne ce blog...

17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?

C'est pareil, mais là je n'en ai eu qu'un seul et son prénom figure en début de questionnaire !

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ?


Non pas du tout, y aller oui, souvent et y séjourner (même si c'est bien moins fréquent actuellement), m'y installer non !

19)Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?

hé ! y aurais-je droit ? mais ce qui m'amuserait ce serait qu'il me demande : "l'avez-vous bien monté ?" je parle évidemment de l'escalier qui m'y amènerait ! (à moins qu'il s'agisse effectivement d'un tunnel et là pourquoi pas : "avez-vous été bien propulsée ?")

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?


Je ne sais pas, tant d'autres y pensent, et puis, nouveau rappel, c'est la nuit ... et la nuit je n'ai pas envie de réfléchir !

21) Aimez-vous danser ?

beaucoup, mais cela ne m'est plus arrivé depuis très, très longtemps ... Je me souviens de rocks endiablés que je ne pourrais de toutes façons plus assumer, un slow doux ou peut-être une valse lente ?

22) Georges Bush ?

C'est qui ? ah oui ! non ne me posez pas de questions qui fâchent !

23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?

je ne regarde jamais la télévision, ou du moins presque jamais... il y a une semaine elle a été allumée pour que mon p'tit loup puisse y visionner une cassette et j'ai revu (par bribes) avec émotion : Casimir et Hippolyte sur l'Ile aux enfants, émission surannée, de l'époque de mes enfants ... et cassette préférée d'Isaac.

24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?

En espérant qu'elles ne m'en veuillent pas trop et seulement si elles le souhaitent bien sûr :
Maryanne-Muse- , Double-je-Elisanne, Brigetoun et Tanette

Très bon début de semaine à tous les passants !

dimanche, octobre 15, 2006

Tu portes en toi mes maux,
Je partage tes peines,
Et quand quelques chagrins
Enrubannent nos coeurs,
Qu'ils prennent du tempo
Et courent à perdre haleine,
Nous enlaçons nos mains
Par instinct protecteur

Lorsque la nostalgie
Se couche sur ton âme
Ou que quelques fantômes
S'agitent dans ma tête
Nous pensons aux acquis
Et proclamons infâme
Le sinistre syndrome
Du mal qui nous inquiète

Quand ton ciel est morose
Et mes yeux gris ardoise
Dans un quotidien gueux
Irrité de tourment
Nous embrasons la prose
D'un credo bleu turquoise
Pour tuer le fâcheux
De l'infernal moment.

Que cette communion
Se perpétue longtemps
Comme celle qui vit
Dans la félicité
Et que notre affection
Parcoure encore le temps
Que de nos jours et nuits
Dieu voudra nous donner.




Que votre dimanche soit serein !

samedi, octobre 14, 2006

J'avais parlé - cliquer ici une première fois de Petit Pou, puis une autre fois, vous le trouverez là

Là il s'agit de son cousin Poupou... il faut bien pouffer de temps en temps, encore que... cela risque de ne faire sourire que moi, mais comme je souris tout le temps ce n'est pas un exploit...

Un pou ripou pourrit la vie
D’une poupée
En lui chantant un pot-pourri
Poussif.
Un énorme poussah
Passa par là
Et rouspéta
“Poussez-vous un peu, pou !
Un peu ou prou,
Mais poussez-vous,
Je veux piquer mon roupillon,
Allez donc papoter
Dans la poubelle
Et laissez-moi le pouf.”
Le pou prit peur et se poussa
Pour éviter le gros poussah.
Et la poupée pouffa,
Le pou pouilleux s’en offusqua
“Pourquoi vous moquez-vous
Poupée poudrée,
Soyez polie,
Je vous parie une roupie
Que ce gros lard n'est qu'un pouding
Qu’il est poltron et paltoquet,
Et que si je me suis poussé
C’est pour ne pas l’écrab(p)ouiller.”





que votre journée soit souriante à souhait !

vendredi, octobre 13, 2006

Petite suite en bobo majeur

Qu'importe au chat d'être cruel
Si ses pattes sont gâterie
Et que ses griffes sont rebelles
A la douleur d'une souris


Il ne s'agit là que d'une métaphore et ne concerne pas ce petit félidé que beaucoup adore. Métaphore d'un jeu féroce où l'on prend, jette, reprend, rejette, blesse, meurtrit, déchire, lacère, brise jusqu'à la mort ...

une suite très courte (en réponse à Holly et à Bruno !) au texte que ceux qui ne connaissent pas trouveront à la date du 25 septembre, une simple suite, qui comme le début ne serait que pure coïncidence si cela concernait une quelconque personne de nos connaissances, n'est-ce pas ? tout n'est que dérision... auto-dérision salvatrice -:)



Belle journée à tous les passants !

mercredi, octobre 11, 2006

sans titre

Je te donne ces vers,
Ces pauvres écrits vains
Que moi la barbouilleuse,
Ardente mais sincère
Ai gribouillé empreints
D'amitié chaleureuse.
Je te donne mes mots
Colorés de tendresse
De ce regain de vie
Que tu m'as insufflé
Je te sens mon jumeau
Je n'aurai jamais cesse
D'être une âme, un esprit
Migrant à tes côtés.



bonne journée à toutes et tous !

mardi, octobre 10, 2006

Puis-je me permettre un instant de sensualité, une ariette de bonheur, une rafale de vie, une bouffée de tendresse, une étreinte suave ?


Lorsqu'après trop d'attente les rêves se font vrais
Lorsque les âtres flambent à l’heure du régal,
Et que tous nos délires accostent le concret,
Tu n'es plus l'impatient et moi je suis cigale.

Tu puises sur mes hanches indolentes, alanguies,
Les gouttes de sueur, écume de l’amour,
Et dès que tu me quittes à l’instant je languis
D’une nouvelle ardeur que déjà je savoure.

Lorsque les draps se creusent à nos frissons ardents
Je regarde tes yeux virer du vert au brun
Mes lèvres balbutient : “je t’aime doux amant”
Tu les couvres aussitôt d’un baiser de satin.

Lorsqu’abreuvés un peu nous prenons du repos
Ta main rejoint la mienne, tu respires mon corps,
Notre chair, chaque sens soupirent à fleur de peau,
Je sais, dans un instant nous allons dire : “encore”


douce journée à vous qui passez !




Rodin : Le Baiser

lundi, octobre 09, 2006

Le Bollenberg et les Chaumes

Dimanche d'automne superbe hier, une escapade dans le vignoble et sur les Chaumes, entre Colmar et Guebwiller, le Bollenberg attire un nombre imposant de randonneurs vosgiens ou de simples gastronomes à l'Auberge du Vieux Pressoir.
Les Chaumes, en contrebas, sont le lieu de rencontre des fervents d'aéromodélisme, mais aussi et surtout de promeneurs qui connaissent cet endroit où les tons jaunes, ocres, en passant par les nuances de verts intermédiaires, de rose-fuchsia, de bleus ou autres encore lorsque les orchidées fleurissent font la flore d'un site protégé, sur lequel seul les sentiers balisés sont autorisés... Qu'importe et heureusement, l'endroit est magique.



à l'entrée de l'Auberge, le Vieux Pressoir




avant le repas, promenade dans les vignes... ces raisins là resteront sur les ceps et feront l'objet d'une vendange tardive, le Clos Sainte-Appoline promet une bien belle saison



l'une des 6 salles à manger que nous a accueillies



pour digérer il faudra bien une marche soutenue, en route vers les chaumes



au passage des buissons d'églantines... le fruit en donne une excellente confiture



continuer sur les sentiers balisés, ne pas fouler la flore protégée



s'arrêter un instant pour regarder les modèles réduits et les voir évoluer dans les airs, légers et rapides



et un dernier regard sur la plaine, toujours à partir des Chaumes avant de retourner vers la ville...

Photos de néophyte, promenade d'amateur, mais journée très agréable...

Que votre lundi le soit également !

dimanche, octobre 08, 2006

Automne


Quand le ciel orphelin a perdu son éclat,
Que les nuages gris hérissent l’atmosphère
C’est le dernier soupir de l’été aux abois,
L’azur se travestit et floconne d’éther.

L’oiseau le sait d’instinct, programme son envol
Pour que le froid glacial ne gerce pas ses ailes,
Seul reste le moineau de loin le plus frivole
Toujours aussi hardi, pépiant dans les ruelles.

La rose est bien moins fière, mais renaîtra encore
Jusqu’au bout de ces nuits luttant à contre-vent,
Les fils qu’on dit de Vierge ne seront plus cet or
Que les brumes de l’aube enlaçaient tendrement.

L’automne a des couleurs qui s’appellent brio,
Des odeurs calcinées comme le caramel,
La luminosité d’un verger d’abricots,
Et la douceur d’un flan saupoudré de cannelle...




image empruntée sur le net :

à voir ici

Excellent dimanche à vous qui passez ! Ici il fait très beau !

vendredi, octobre 06, 2006

Guinguette

Te souviens-tu de ce soleil,
De ce canot aux rames bleues
De ce p’tit vin que sous la treille
Nous avons bu en amoureux.

Au menu, une matelote,
Au son d’un piano à bretelles
Et des effluves d’échalotes,
C’était dimanche bagatelle.

Tu m’avais promis la guinguette,
Les nappes rouges à carreaux blancs,
Ne manquait que l’escarpolette
Pour se croire au siècle d’avant.

Je me souviens de ce soleil
Du bord de Marne après l’orage,
De tes mots doux à mon oreille,
De ton regard vers mon corsage...




"les hasards heureux de l'escarpolette" (1767) Jean-Honoré Fragonard

Belle journée à vous, passants discrets, passants plus causants :)

jeudi, octobre 05, 2006

Dis-moi sens-tu
L'aile oisive de l'espace
Fendre l'infini ?
Rien ne se passe...
Instant de non-soi
De doutes et de gris,
Que seule la soie
Ivoire des draps
Pourrait, frémissante
Comme l'amante,
Porter aux nues.




Allégorie de la soie - Salvador Dali

Je souhaite une journée soyeuse à qui la voudra, à qui la prendra, à qui l'appréciera ...

mercredi, octobre 04, 2006

Jouer à faire le pitre devant la caméra de mon IMac c'était bien plus drôle que de se laisser photographier avec mon APN... Mais qu'importe, je les ai mis en boîte mes deux plus petits loups sur les genoux de leur maman, dimanche dernier.



Première choucroute de la saison pour la famille O. et tonton Gilles, journée d'automne propice aux plats costauds, et tarte aux pommes bio cueillies dans le jardin de mon amie Danielle. Un dimanche différent des mes autres ... Manquaient les aînés et leurs parents, mais ce sera pour une autre fois, pour une autre choucroute plus réussie... Honte à moi je l'ai laissée brûler (en partie seulement). Ils ne sont pas repartis l'estomac dans les talons, d'autant plus que le Munster a précédé la tarte aux pommes.





Un dimanche comme je les aime, entourée des miens, dimanches trop rares à mon goût, mais leur vie leur appartient et ils ont tant à faire, tant à se consacrer à eux-mêmes après une semaine chargée et stressante... Oui, je le comprends fort bien et je les aime ainsi, tant et plus encore, et ils me le rendent bien !


Bon mercredi à vous !

mardi, octobre 03, 2006

Des lambeaux nébuleux au fond de ma mémoire
Me racontent Thérèse à sept ans et demi,
J’en avais à pein’ dix et déjà un grimoire
Recueillait mes histoires et ma biographie.

Souvent en robe blanche, ma charmante cousine
Enfreignait bravement toutes les directives
Que sa mère ma tante, donnait à la gamine,
Soucieuse d’une bonne ligne éducative.

Au fond de leur jardin, sur la terre lorraine
Une mare à l’eau verte où grouillaient des têtards,
Que leurs mamans grenouilles de façon souveraine,
Exerçaient à sauter par-dessus les canards.

Je fis une chronique dans mon journal de bord
Des trophées fantastiques de ce sublime été,
D’une robe mouillée et de ce mirador
Où Thérèse et moi-même nous étions réfugiés !!!



(photo d'Annie, merci à elle !)


Que votre journée soit riche en bonheur, plaisirs, émotions ...

lundi, octobre 02, 2006

Tristesse

Ce texte n'est qu'une fiction composée lors d'un ancien atelier d'écriture ayant comme sujet une photo ressemblant à celle ci-dessous. Pourtant cette tristesse là existe... si je ne l'ai pas rencontrée j'en ai entendu parlé.




Je t’écoute penser
La triste nostalgie
Des brouillards lents et creux
Que des démons ravis
Projettent dans tes yeux.
Les lianes qui s’enroulent
Aux branches de ton coeur
Etouffent ta jeunesse
Etranglent tes bonheurs,
Toi mon amie, ma soeur,
Retrouve enfin la paix ,
Que ta douleur se meure...

Ton âme a conservé
Vive la cicatrice
Et pleure, inconsolée
A l’heure annonciatrice
D’une nouvelle année
Qui aurait dû fêter
Les huit ans de ton fils.
Je partage ton deuil
Et je t'y accompagne,
Que ma grande affection
T’aide à gravir la montagne,
A en franchir le seuil.




Bonne journée à tous les passants

dimanche, octobre 01, 2006

Insomnie

Coeur serré,
Corps à cris,
Contre-sens
Contre-pense
Contre-échelle,
Absence,
Trop d'émoi
Loin de toi
Guirlandes informelles
De mes nuits,
D'insomnie.




Insomnie - suie sur papier - Steven Spazuk

Que ce dimanche s'annonce sous de bons auspices et vous amène le meilleur.

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