mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

samedi, juillet 28, 2007

Sonnet à la vie

La nuit s’exile au jour qui naît dans les rayons
D’un soleil, d’une pluie, d’une brume confuse
Quand l’oiseau se réveille jouant du mirliton
Dans les ombres mourantes d’évidences diffuses.

Tandis que dans mes yeux sa naissance s'irise
Que piaffe le moineau et vole l'hirondelle,
Ma raison se ranime et se familiarise
Aux pétales velours d'un bouquet de dentelles.

Rallumer mes sourires comme chaque matin,
Inviter tendrement la vie à se couler
Au creux du merveilleux , mordre l'immensité.

Apprivoiser mes doutes, accepter le festin
Dont se nourrit mon âme cambrée vers le bonheur
Et exister encore en semant la douceur.




Bonnes vacances à vous, blog en pause, à bientôt !

vendredi, juillet 27, 2007

comme pour Tanette ... avoir à proximité ce que l'on ne suppose pas être. Hier j'ai pris la toute petite rue d'A. qui est parallèle à la mienne et que j'emprunte très rarement. Elle est charmante et surprenante ainsi que le montre ces quelques photos !



qui penserait trouver un figuier dans le grand Nord


le raisin est plus courant, je dirai même abondant, mais rare néanmoins en pleine ville !


quelques impatiences et un autre très jeune figuier qui pousse ... et repousse un peu plus loin !


roses et roses trémières en bout de rue, je vous fais grâce de tous les géraniums mais ne peux m'empêcher de vous laisser cette glycine



Petite rue étroite et peu longue qui débouche au centre ville, et que j'emprunterai encore !

Et pour vous souhaiter une journée ensoleillée et quiète, une vue, à quelque 200 mètres de là, du musée Unterlinden qui, je vous l'assure, vaut le détour !


si vous souhaitez mieux voir les photos, il suffit de cliquer dessus !

mercredi, juillet 25, 2007

Depuis longtemps, depuis toujours,
Depuis jadis et pour jamais,
La vie me prend, la vie me donne,
C’était naguère et maintenant...

Parfums, torrents ,belles amours,
Marivaudage aux mille attraits,
Me reste un air que je fredonne,
En mélopée comme un roman...

Comme autrefois et chaque jour
Je cherche en vain dans ton portrait
Ce qui est vrai ou la maldonne
D’un jeu truffé de contretemps.

Je suis en quête, je fais détours,
A contresens, je me soustrais,
Et puis encor’ je m’abandonne
Comme toujours à tes serments.


toujours aussi paresseuse, voici un autre texte qui date de fort longtemps, de bien avant mon aventure bloggaresque (pardon pour ce néologisme - ou alors cet adjectif existe-t-il ?)

Son illustration provient de ce site là que je vous invite à visiter , il est celui d'une autre Marie que j'ai eu l'occasion de côtoyer quelques temps et à laquelle j'adresse ici mes plus amicales pensées.
Je la remercie de m'avoir permis d'utiliser la reproduction de ce tableau qui fait les beaux jours, depuis février dernier, d'un collège alsacien.

Le soleil semble revenir, je souhaite qu'il inonde votre journée et toutes celles qui vont suivre(c'est bien sûr une moue à toute la pluie de ces derniers jours !)

mardi, juillet 24, 2007

La vie et ses couleurs

J’ai pensé avoir fait de syllabes froissées
Un livre que la vie aux accents inégaux
Reproduit imparfait , médiocre et avorté,
Je reprends aujourd’hui la toile et le pinceau.

La rade où le navire immobile repose
Loin des mugissements de la mer démontée
Permet aux souvenirs de parfaire la pose,
Pour sur le chevalet revenir les conter.

Avec tout le recul que le temps m’a cédé
J’appliquerai le gris pour les mots assassins
De ces tueurs d’amour, égorgeurs d’amitié,
Qui n’ont jamais quitté leur tenue spadassin.

Je fixerai aussi, sur la batiste blanche
Le jaune du sourire ironique et content
De ceux qui ont tenté du lundi au dimanche
De me faire toucher le fond à bout portant.

Je garderai le rouge à l’ombre de mes doigts
Pour ne pas travestir cette nuance sang
Des quelques écorchures que je n’oublierai pas
Je les peindrai en noir, carnation des absents.

J’esquisserai en vert quelques brins d’olivier
Pour tracer le chemin purifié d’amertume
Je croquerai les jours et j’irai colorier
De bleu cet air nouveau qu’avec bonheur je hume.


Paresseuse et indolente actuellement je reprends un ancien texte, il se trouvera toujours quelqu'un qui ne l'aura pas lu !

Toujours en manque de soleil et de chaleur, je souhaite à tous les cyber-passants
de les trouver là où ils sont, ne serait-ce que dans leur coeur ! Bonne journée

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dimanche, juillet 22, 2007

je berne ma lucidité
à contre-jour,
à contretemps,
à contre-nuit
à contre-envie
à tout bout d'chant
à bout de bras
à bout de voix
et bout et bout
l'eau pour le thé
à contrechamp
à contre-tout
à contre-atout
tout contre toi
à bout de thème
etc... etc...
pour un poème
sans queue ni tête
mais vive la fête !


ne vous arrêtez pas à l'orthographe de certains mots inventés et
ne cherchez aucun sens à ce texte, simple besoin de jeter quelques mauvaises rimailles pour me défaire d'élucubrations endimanchées hé hé !!!
comme ce "miroir magique" d'Escher



Belle journée à vous qui passez !

vendredi, juillet 20, 2007

une braderie bradée

et pourtant tout avait bien commencé. La foule était celle des grands jours, les commerçants installés

non seulement les commerçants, l'animation était prévue également et, sur l'air des "deux petits chaussons en satin blanc", notre ami Charlot moins sérieux dans son rôle que Charlie Chaplin souriait encore au soleil



son rôle d'ailleurs n'était plus du tout crédible lorsque son téléphone a sonné !!!


Etait-ce ce blasphème :-)) mais tout de suite la nature s'est rebellée et aussi soudain que violent, l'orage a éclaté, la grêle est tombée, le vent et la pluie ont tempêté






Orage ô dégats, ô désolation en si peu de temps, mais à peine 10 minutes plus tard le soleil était revenu et mes pas m'ont portée vers mon endroit favori "le passage du hameau"


J'avais eu le temps d'acheter 4 paires de babouches à un prix tel que j'en ai évidemment profité mais qui m'a néanmoins interpelée ... la braderie portait là tout son sens mais au détriment de qui ?


En début d'après-midi la foule était moins nombreuse que les années précédentes et les orages ont continué avec leurs lots de pluie battante... cause à effet certainement. Beaucoup de camelots avaient remballé leurs affaires avant 14 h. Journée bradée pour eux surtout. Dommage !

Que les vôtres à venir soient plus clémentes et plus douces. A bientôt :-))

lundi, juillet 16, 2007

au gré

d'une flânerie dominicale, quelques photos de ma ville, pour vous souhaiter un bon début de semaine et vous assurer que je ne vous oublie pas.


en longeant les canaux de la "Petite Venise"


Touristes sur la Lauch


alors que le soleil a manqué ces dernières semaines, le revoilà, tellement chaud que déjà on recherche l'ombre !


une terrasse au bord de l'eau !

A très bientôt chez vous !

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lundi, juillet 09, 2007


Tu portes en toi mes maux,
Je partage tes peines,
Et quand quelques chagrins
Enrubannent nos coeurs,
Qu'ils prennent du tempo
Et courent à perdre haleine,
Nous enlaçons nos mains
Par instinct protecteur

Lorsque la nostalgie
Se couche sur ton âme
Ou que quelques fantômes
S'agitent dans ma tête
Nous pensons aux acquis
Et proclamons infâme
Le sinistre syndrome
Du mal qui nous inquiète

Quand ton ciel est morose
Et mes yeux gris ardoise
Dans un quotidien gueux
Irrité de tourment
Nous embrasons la prose
D'un credo bleu turquoise
Pour tuer le fâcheux
De l'infernal moment.

Que cette communion
Se perpétue longtemps
Comme celle qui vit
Dans la félicité
Et que notre affection
Parcoure encore le temps
Que de nos jours et nuits
Dieu voudra nous donner.




il s'agit d'une reprise de l'année dernière, mais elle est toujours d'actualité. Il me plaît de remettre ce texte ici pour celles et ceux qui ne s'en souviendraient pas ou qui ne l'auraient pas lu.

Que tous les lecteurs qui passent aient un beau début de semaine, avec enfin du soleil...

samedi, juillet 07, 2007

Pour vous dire bonjour à l'occasion de mon retour, quelques photos tout simplement, photos sans prétention mais reflets d'une semaine gorgée non pas de soleil mais de bien d'autres merveilles.

un festival de jazz

une promenade sur la Seine

une fontaine


quelques fleurs

et mes souhaits de week-end ensoleillé

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