mon asile poetique

me présenter d'abord, parler de ceux et de ce que j'aime et partager mes textes avec ceux qui le veulent bien... et bien d'autres choses encore au gré de la fantaisie de chacun !

jeudi, janvier 25, 2007

Histoire courte (14)

Fiction encore évidemment et d'aucuns penseront que j'en veux aux pédants. Cela pourrait en avoir l'air, mais en fait je n'en veux à personne ;)

De longs conciliabules, entretiens et complots
Ont jalonné la vie de Philibert Martin,
Causeries sarcastiques émaillées de gros mots
Lui ont valu le nom de Crétin Philistin.

Il est mort hier matin
Etouffé par les maux
Qu’il avait à gogo
Souhaités à Margot.

Il a voulu tuer dans l’oeuf les doux propos
Que la belle brunette avait d’un air félin
Jetés sur du velin.
Pédagogue lourdaud,
Ce cuistre de Martin
N’a pas su résister à l’appel de l’appeau
Comme souvent le font les pédants dont l’instinct
Est de mimer à fond, sans rime ni repos
Le jeu du galopin
Trop sûr de son destin
De chef porte-drapeau.

Il a tout fait foirer, ce pantin de Martin
Car mal lui en a pris de jouer du pipeau
A vouloir trop crâner on devient cabotin.
Il aurait mieux valu qu’il aval’ son chapeau
Car le bois de pipeau perce les instestins.


J'espère pour vous toutes et tous, une excellente journée, et que soient tout aussi belles les quelques autres qui suivront puisque je ne serai plus là pour vous le souhaiter. Je reviendrai vous lire bientôt.

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mercredi, janvier 24, 2007



à 7h30 , ouvrir mes volets pour humer la neige qui, de hier soir dans ma cour à deux centimètres, est passée à bien plus ce matin. Elle continue à virevolter !


Une bonne demi-heure plus tard, le sapin d'en face plus visible, et le ciel toujours autant encombré de flocons !



Belle journée à vous !

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mardi, janvier 23, 2007

la neige

je parlais de froid ce matin, et la neige neige, neige, un tout petit aperçu ce soir de ma cour !



bonne soirée à tous les passants

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Elle pleure de froid et se promène
Dans la forêt de ses silences
Où des fougères géantes mènent
Le bal de ses ambivalences.

Elle pleure de froid en souriant
Aux anges des bois, monstres stériles,
Iconoclastes et contrariants,
Avides de glabres vaudevilles.

Elle pleure de froid et s'introduit
Dans une galaxie cotonneuse
Pour désentraver son coeur meurtri
Et rattraper sa vie de rêveuse.

Rêveuse meurtrie,
Pleureuse souriante
Promeneuse ambivalente...



le froid est en train de revenir, mais c'est l'hiver ! je vous souhaite une journée ensoleillée même si l'astre du jour ne se lève pas chez vous !


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lundi, janvier 22, 2007

Le pardon


Le bateau fait escale
Et la soute se vide,
Le soleil qui se couche
Sur la mer apaisée,
Sourit au monde astral,
A la lune livide,
Aux étoiles babouches
D'une nuit entamée.

J'ai coulé et glissé
Sur cette pente douce
Que certains interdits
Rendent bien dangereux,
Sur le quai embrasé
Que la vie éclabousse,
J'ai troqué le banni
Pour un saut périlleux.

J'ai fait de ma soirée
Un bouquet bicolore
Avec quelques pavots,
Des bleuets indulgents,
J'ai rejoint un passé
Sur vert éclairci d'or
Où seuls restaient des mots
Revenus au présent.

Ce fut une cascade
Dans le thème survie,
Un élan, un sursaut
Nécessaires au pardon
D'un jour où l'escalade
Meurtrière a surgi.
... Un moment soubresaut
Rédempteur d'affliction.





Vase de pavots, Claude Monet 1883

Une fiction bien sûr pour parler du pardon, mais qui n'a jamais été confronté à cette situation ? Pardonner ou se faire pardonner et se sentir revivre !

Que le début de cette nouvelle semaine vous soit agréable !

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dimanche, janvier 21, 2007

Je me love dans ta sève,
Je te porte en moi,
Je t'avale, je te rêve,
Je suis envers, je suis endroit.
Mon réel permanent mélange
L'humour,
L'amour,
Le temps,
L'espace
L'imagination...
Nous n'aurons pas à faire face
A cette chape qu'est l'usure
Des petits plats au quotidien
Car tu resteras dans l'embrasure
Du plus heureux des méridiens.




Klimt - Danae - 1907

Beau dimanche à tous les passants d'ici et d'ailleurs ;-)

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samedi, janvier 20, 2007

J'en avais parlé
ICI

Le livre, que je n'avais pas lu, m'a été offert par mon fils à Noël, bel hasard car il ne lit pas mon blog et ne savait donc pas que je l'avais évoqué. J'ai envie de reparler de Ravel et plus tard je reviendrai sur les autres ouvrages qui ont fait partie de mes cadeaux de fin d'année




Je me Pavane Pour Une Infante Défunte
Accrochant les notes qui déjà rhapsodient
Dans le coeur de l'Enfant et de ses Sortilèges,
Alors que Mère L'oye n'en est plus à la feinte
D'un Concerto en Sol que Gaspard de la Nuit
Pourra d'une sonate arranger en arpège.

Puis je racle sans fin le fond de ma mémoire
Pour retrouver la brume à l'orée des Jeux d'eau,
Quand à l'Heure espagnole un Quatuor à cordes
Dans ses tons fa majeur traverse les Miroirs.
Je reste dans mes rêves avec le Boléro
Qu'un Tzigane enchanteur par violon m'accorde.

Les Valses sont chez lui Nobles et Sentimentales
Lorsque pour le piano il met en évidence
Les versets du poète ou d'un compositeur.
Je ferme maintenant ce livre lexical
Tout en vous demandant une grande indulgence
Pour vous avoir conté mes mélodies de coeur


que le début de votre week-end soit mélodieux !

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vendredi, janvier 19, 2007

Entendre, le soir, sous la lampe,
Le bruit de la vie qui rampe,
Et n’en saisir que le plus beau,
Même si folle
Elle s’envole,
Attrape au vol
Un placebo
Fait de murmures et d’airs nouveaux,
D’un chant du cygne
Qui se résigne...






Quelques nuages blancs et roses courent dans le ciel, le vent est très fort encore, que votre journée soit calme et belle !

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jeudi, janvier 18, 2007

Mots en vrac, mots de trac,
Ça coule, ça glisse
Crac !
Ça roule et s'enlise,
Puis la plume qui gratte
Comme un tic
Comme un toc.
Et l'on vide son sac !
Vers pauvres,
Verres pleins...
Que sera donc demain ?
A ta santé !
Tic, tac !
Sonnent les heures,
Mélopée ...




que votre jeudi soit serein !

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mercredi, janvier 17, 2007

Les Gilles

Ils reviendront bientôt faire les beaux jours de la Ville de Binches. Dire que j'ai failli les côtoyer là bas il y a trois ans... Une autre fois peut-être !


Gilles par mille,
Des Gilles en ville
De Binches à Binches
Brillant cortège
Et trac en vrac
Faut retenir
Le froc,
Et troc
De paille
Pour bien remplir
Bosses, ripailles,
Et flaques de floc
Rires, pagaille,
Il est un Gilles,
Des Gilles en ville.




Que la journée vous soit belle !

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mardi, janvier 16, 2007

Mots volés

A la même époque,et sur le même site, nous étions également confrontées à des plagiats sans nom ! et notre point d'honneur fut d'en faire état auprès du webmaster. Une période difficile pendant laquelle j'ai été victime d'une usurpation d'identité avec notamment des textes d'auteurs connus, pour me faire passer pour une plagiaire... Je ne pouvais pas laisser faire.

Mon seul exutoire a été d'écrire un texte d'humour adressé par forum, à l'une des "copieuses" qui l'a d'ailleurs très bien compris et s'en est offusquée ...


C’était une voleuse au profil peu classique,
Elle chipait les plumes des pigeons voyageurs,
Pour mieux les abuser, ell’ tronquait la métrique
Leur chantait le grand air de “Jobards je vous leurre”

Je l’avais rencontrée au bar de Jules Bigot
Elle m’a raconté des histoires géniales
Que jamais je n’aurais pu croire si ses mots
N’avaient eu le fumet d’une horrible kabbale.

Une plume par là, un duvet par ici,
Par touffes, par aigrettes, et même un marabout,
Que délicatement elle assemblait, ravie
En des toupets proscrits qu’elle mettait bout à bout.

“Un soir de carnaval, m’a-t-elle rapporté,
J’ai ratissé très large à mille lieues d’ici,
J’ai pigeonné Maya,que pourtant j’apprécie ,
Mais ne colportez pas, on va me crucifier”

Elle est d’un romantique à vous époustoufler,
N’a pas peur d’afficher des casoars fleuris
Sur les murs de la pièce où ell’ s’est installée,
Une alcôve sucrée gavée de plumes pourries.




Walt Kuhn, Plumes, 1931

bonne journée à toutes et tous !

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lundi, janvier 15, 2007

Ce texte date d'une époque pas trop lointaine lorsque MUSE et moi avions été confrontées, sur un site de forums à un monsieur, pédant de haut vol, qui n'arrêtait pas de nous éreinter par ses critiques concernant nos lignes, soutenu en cela par quelques fats de sa cour. Joutes s'en suivirent, que nous avons laissées tomber rapidement devant sa suffisance...

Germain un jouvenceau, jeune apprenti chausseur,
Gigotait, s’agitait, pour un glouglou glacé,
"Faut pas tant gambiller, tes godasses se meurent
De sentir gargouiller tes doigts de pied gelés"

"Les doigts de pied Monsieur, s’appellent aussi orteils
Ils ne gargouillent pas, peuvent parfois enfler
Tout comme les chevilles, et c’est itou pareil
Pour certains ciboulots qui ne sont pas sensés.

Je ne suis qu’apprenti mais les pédants me pompent
Les m’as-tu-vu, les fats, les cuistres de tout bord
Les censeurs suffisants, et leurs cireurs de pompes,
Ces traîne-godillots qui les honorent à mort.

Vous parlez de chaussures en pontife encensé
Mais votre carafon oublie que l’escarpin
Peut être écrase-mouche et bonne panacée
Pour qui sait étriller par l’humour voltairien. "



rien d'autre à ajouter, sauf à vous souhaiter une excellente journée, soyez bien dans vos baskets !

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dimanche, janvier 14, 2007

Histoire de sourire !

Un ingénieur, un comptable, un chimiste, un informaticien et un fonctionnaire français se vantent d'avoir chacun un chien merveilleux.

Pour le démontrer, l'ingénieur appelle sa chienne : "Racine carrée,
montre-nous tes talents !" Le chien trotte jusqu'à un tableau noir, dessine rapidement un carré, un cercle et un triangle.

Le comptable dit a son chien : "Actifpassif, montre-nous tes compétences!" Le chien va dans la cuisine, en revient avec une douzaine de biscuits et les range en 3 piles égales de 4 biscuits.

Le chimiste prétend que son chien peut faire mieux : "Thermomètre, fais ton numéro !" Le chien ouvre le frigo, prend un litre de lait, va se procurer un verre de 10 cl dans l'armoire et y verse exactement 8 cl de lait sans en renverser une seule goutte.

L'informaticien pense bien les supplanter tous : "Disque dur,
impressionne-les !" Le chien s'installe devant l'ordinateur, le fait
démarrer, fait partir le programme anti-virus, envoie un e-mail et
installe un nouveau jeu.

Les 4 hommes se tournent vers le fonctionnaire et demandent : "Et ton chien, qu'est-ce qu'il peut faire ?" "Pause-café, montre-nous tes
talents de fonctionnaire !" dit le fonctionnaire français. Le chien se lève, mange les biscuits, boit le lait, efface tous les fichiers de l'ordinateur, fait un câlin à la chienne de l'ingénieur, prétend s'être blessé au dos en le faisant, remplit un formulaire d'accident du travail et prend un congé maladie de six mois.

ALORS C'EST QUI LE PLUS FORT ??!!!






Oh la la , je sens que ça ne va pas être mon jour, qu'il soit au moins le vôtre, un dimanche tout beau, tout doux !!!

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samedi, janvier 13, 2007

Et si demain était
Le jour de ma naissance,
De cet enfantement
Sans douleur , dans la joie,
Je n'aurais de souhait
Que d'une adolescence
Revue en quart de temps
Dans l'angle d'un judas *



*ne surtout pas mal interpréter , c'est autant pour le fond que pour la forme ... et pour la compréhension de mon texte, judas : Petite ouverture pratiquée dans une porte, un plancher, etc., pour voir ce qui se passe sans être vu.



beau début de week-end à toutes et tous !

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vendredi, janvier 12, 2007

un questionnaire qui me vient de Béo : dévoiler 5 secrets ...
Heu !!! ça ne va pas être facile mais je vais m'y essayer ! cela ne sera sans doute pas très original compte tenu de tout ce que j'ai pu lire et notamment chez

Brigetoun

qui a fait un excellent "devoir"...

Je me suis creusé la cervelle , et me suis projetée à bien des années en arrière pour commencer.

1) personne n'ignore et cela n'est un secret pour personne que je suis née en pleine guerre, il semblerait que j'étais très "pipelette" toute petite (non, non ! j'ai beaucoup changé depuis hi hi !!!). Pour exemple : je racontais partout que mes parents avaient caché le poste radio dans un garde-manger et qu'ils écoutaient radio Londres pour entendre les messages destinés à la Résistance, alors que ma ville de naissance était occupée par les Allemands... Heureusement les voisins étaient discrets.





2) adolescente, j'ai chanté dans un groupe, c'était à la MJC du village et, ma foi, les 5 filles que nous étions, nous nous produisions sur demande à quelques fêtes de village ou autres kermesses paroissiales ;-)))) ... je chantais également à la chorale de l'église du village, mais très peu longtemps !




3) adolescente, j'avais une forte période mystique et j'étais persuadée que ma vocation était de prendre le voile mais uniquement au Carmel. Cela devait être le début de ma période mutique qui a duré un peu, mais très peu ! Néanmoins, celles et ceux qui me connaissent savent qu'il a dû en rester quelque chose car je ne suis toujours pas très bavarde !

4) ce qui m'amène à cette autre confession : j'ai toujours été très timide et l'oral me réussit difficilement, zone d'ombres lors d'examens et concours divers ! Cette situation s'est améliorée un peu et il suffit que l'on me mette en confiance pour que... hé hé !!!!!

5) Je suis une fumeuse de Gitanes, j'en vois les volutes bleues trop souvent, et résolution 2007, me limiter et peut-être bien m'arrêter... Un grand souhait qu'il va falloir que je transforme en réalité !

Tous les secrets ne se disent pas, sinon ils ne seraient plus secrets et... je me tais donc, arrivée au terme de ces 5 "confessions" qui n'ont vraiment rien d'original !
Que les personnes tentées de prendre la suite ne se privent pas, je ne me sens pas le droit de désigner quiconque...

Bonne journée à vous qui passez !

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jeudi, janvier 11, 2007

La constance

dans la définition d'un dictionnaire quelconque :

constance
(nom féminin)
Fermeté d'âme.• Suite dans les idées.• Persévérance.• Permanence.

deux citations , mais il y en a tant et tant...

C'est peu d'aimer, il faut aimer toujours : on n'est heureux qu'à force de constance.
[Fabre d'Eglantine]
La nature n'a accordé aux hommes que la constance, tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination.
[Pierre Choderlos de Laclos]


C'est également un beau prénom, une ville et un lac, le nom d'une rose, d'un fuschia, d'une fleur de la passion, un mot en somme qui résonne doux à mon oreille...

Il y a eu quelques Constance célèbres aussi... vous en connaissez certainement.

Passants d'ici, constants dans vos visites, que votre journée soit douce et elle le sera plus encore pour moi si vous voulez bien me donner votre définition, ou une autre citation concernant ce mot que j'aime bien. Merci !



une rose nommée Constance

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mercredi, janvier 10, 2007

Eteindre la lumière
Et clore les volets,
Etourdir la mémoire
Dans une apnée exquise,
Voguer vers les Marquises
Traverser le miroir
Pour un jardin secret
En camaïeu de verts ...





bonne journée à toutes et tous

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mardi, janvier 09, 2007

Aube de lune,
Ailes de soie,
Chemin poudré.
La porte ouverte,
La vie déserte
Enfin comblée.





aube de lune trouvée ici : http://www.lyoba.ch/galeries/gruyere/051218.htm

Journée sereine à tous les passants.

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lundi, janvier 08, 2007

Acrostiche

J ournées trop brèves, esprit en berne,
O ù tout s'en va, où tout hiberne,
U n coeur si triste, un corps trop blème,
R ien que des maux, pas de bohème...
N ymphes, naïades ou néréides,
E lphes légers, jolies sylphides
E coutez-moi, écoutez-nous

H urler le froid, pleurer le doux...
I l reviendra le chaud soleil
V ers qui émigrent les abeilles
E t brumes d'amour aussi seront
R ares bien sûr, mais tout passion.
N 'écoute plus frimas et neige
A ccepte encore ce gris manège
L a Chandeleur n'est pas très loin
E t avec elle reviendra juin ....

un modeste acrostiche que je dédie à OLIVIER le roi en la matière !



lithographie de Pierre Bichet

Bon début de semaine à vous qui passez !

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dimanche, janvier 07, 2007

Perdreau et autres volatiles

Un perdreau amoureux d’une caille en goguette
Perdit dans l’aventure illusions et mirages
Qu’il eût pu préserver si au lieu de courbettes
Il s’était hasardé à être un peu plus sage.

L’oiselle n’était pas dupe de ses plongeons
Que je te flatte ici, que je te révérence,
Un vernis, un enduit, un coup de badigeon,
“Ça suffit le perdreau, tu embaumes le rance.

Montre-moi tes prouesses, agis avec brio,
Je ne suis pas une oie qu’on gave pour Noël,
J’ai su pour un poulet, le même scénario,
Il s’est fait dépouiller, y a perdu ses ailes.

Je ne suis pas la caille ainsi qu’on l’imagine,
Faire le pied de grue n’est pas ma tass’ de blé,
Il me faut de l’action, pas comme ma cousine,
Cocotte tout-venant préférant les bâtés.”

Le perdreau tout contrit, reprit la clef des champs
Pensant qu’une faisanne dirait “ainsi-soit-il”
A ses salamalecs aux relents indolents
On ne l’a jamais su... Vers quels cieux vola-t-il ?




que vous soyez reine ou roi aujourd'hui qu'importe pourvu que votre journée soit belle, et la galette bonne ;-)

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samedi, janvier 06, 2007

le temps encore !



Pourquoi a-t-il fallu qu’il pleuve ce jour là ?
Un temps de chien,
Un temps de rien !
Dans la rue, pas un chat,
Et moi, délavée
A force d’être trempée,
transparente,
Inconsistante.
Il ne me verra pas,
et pourtant je suis là,
Sur ce banc,
Et je l’attends.
Depuis le temps
Que je l’espère,
Après tant de temps morts,
De temps mous, de temps flous,
De t’endors,
Sans valse à trois temps,
De temps qui se patine,
Dans le ballon des crinolines.
Bientôt,
Je n’aurai plus le temps
Et pourtant
J'eus aimé un temps béni
Au parfum d’infini.

Et je suis là, sur ce banc, limpide, liquide,
A attendre le temps des cerises,
Des surprises...
Mais le temps est morose
Et je n’aurai pas la rose
Que j’attends depuis trop de temps.




Belle et douce journée à toutes et tous et que le beau temps soit avec vous !

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vendredi, janvier 05, 2007

Souvenir estival

Avez-vous vidé vos caves ces derniers jours ? Si oui suivez-moi vous pourrez vous réapprovisionner, même si ce n'est qu'au printemps ou en été ... mon souvenir date d'un certain mois d'août !

Sous le porche en grès rose où la chaleur patauge
Nous avons rencontré Mireille et ses enfants,
C’était au pied des monts que l’on appelle Vosges
Un village en couleurs, bucolique et charmant.

Ils nous ont fait entrer dans une cave fraîche
Où d’immenses tonneaux jouant de leur rondeur
Invitaient les passants à rester sur la brèche
Pour goûter l’elixir dormant en profondeur.

Nous avons dégusté avec modération
Un Gewurtztraminer gouleyant et fruité
Un Muscat, un Tokay, un Pinot Tradition
Le tout accompagné d’une tarte flambée.

C’est avec des cartons que nous avons quitté
Cette Route des Vins qui fleure bon l’Alsace,
Pour arriver enfin dans la belle cité
Où le grand Bartholdi a laissé bien des traces.




L'été reviendra, nous y retournerons, en attendant ces journées là, que les vôtres à venir soient des plus belles !

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mercredi, janvier 03, 2007

pour 2007



à tous les passants d'ici, mes meilleurs voeux, les plus sincères et les plus doux.

Et si cela peut paraître cliché, tant pis, je souhaite surtout que la santé soit à vos côtés, elle est essentielle pour l'accomplissement du quotidien.

Continuez à rêver aussi, à aimer surtout, à aimer plus que tout, à savoir donner, mais aussi à savoir recevoir.

La vie se moque bien de nos souhaits mais tant qu'elle est là elle est si précieuse.

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